© Line Coeur
Ambiance
Historique du producteur
Laissez-moi vous raconter…
… la 1ère liqueur et ses sœurs :
Ma mère, fin cordon bleu, préparait des liqueurs et alcools avec
Divers produits alimentaires : fruits, fleurs, baies, plantes, aromates.
Elle m’a transmis sa recette pour ma liqueur préférée : la liqueur d’estragon.
L’ayant servie à la fin d’un repas entre amis, l’un des invités, Pascal, me demanda de lui en préparer
une bouteille à l’occasion de ma prochaine production personnelle.
Pascal fit goûter cette liqueur à sa maman, Marie-Thérèse, qui me passa commande elle aussi.
S’en suivit une invitation pour participer à un marché de Noël où je proposais cette seule et unique
liqueur d’estragon, qui reçu un excellent accueil de la part des visiteurs curieux et gourmets.
Un des visiteurs me proposa de m’inscrire à son premier salon « Beauté de l’artisanat et Plaisirs de la bouche », qui a lieu chaque année à la
Salle Penne d’Agenais de Seneffe.
C’est sur ce salon que j’eus droit à mon premier article dans un journal local et qui me conforta dans l’idée de continuer et surtout de
développer la production de liqueurs.
La liqueur de laurier provient d’un sympathique échange de recettes.
Un visiteur appréciant ma liqueur d’estragon, me parla de sa recette de famille pour la liqueur de laurier, pour laquelle je fis des essais sans
tarder.
La première recette de liqueur de laurier récoltait régulièrement le même commentaire : « trop sucrée ».
J’ai donc adapté la recette, qui est plus légère en sucre par rapport aux trois autres.
La sauge a rejoint rapidement l’estragon et le laurier : j’avais l’habitude d’infusions de sauge, j’ai simplement transposé l’infusion en macération
et fabrication de liqueur. Sur l’insistance de quelques amateurs, je vais proposer de nouvelles liqueurs.J’ai pensé et testé la Livèche « céleri
perpétuel », mais il y a encore du travail au niveau des dosages. Ce sera donc le basilic, que tout un chacun connaît bien et utilise couramment
en le cueillant dans son jardin ou sur le rebord de la fenêtre.
Les premières étiquettes ont été imprimées à la maison, et décorées à la main : une petite touche de peinture, une petite
touche de dorure.
En même temps, a été suivie la formation pour l’étiquetage des produits alimentaires :
coordonnées du producteur, date limite de consommation.
Tout récemment, la production du premier modèle de bouteille s’est arrêtée.
C’est maintenant une bouteille à base carrée, avec un bouchon doré à visser qui recèle votre
liqueur préférée, en gardant les mêmes couleurs pour les rubans.
J’ai pris le temps de chercher et de comparer les bouteilles et flacons.
Mon choix s’est finalement porté sur des vases, fermés par un bouchon de liège.
Est venu s’ajouter le ruban pour habiller la bouteille et différencier leur contenu.
Fuchsia pour l’estragon
Jaune pour le laurier
Rose pâle pour la sauge
Vert pomme pour le basilic
Contacts avec les visiteurs
C’est autant un plaisir pour moi, qu’une nécessité pour mes liqueurs.
C’est en abordant, en accueillant les visiteurs que je peux expliquer et présenter mon produit.
C’est d’abord l’annonce des aromates, ensuite, la présentation de cette boisson alcoolisée et sucrée qu’est la liqueur.
Suivent les explications sur l’élaboration et l’utilisation, et enfin l’invitation à découvrir, à déguster, à apprécier.
C’est toujours un moment de surprise, de curiosité, de partage.
Inévitablement, les impressions, les réactions ne se font pas attendre.
Parfois une grimace (hé oui !), souvent un « hummm ! » et de petits commentaires ou questions qui m’intéressent et m’aide à faire évoluer mon
produit.
Ainsi, l’indication répétée que la liqueur de laurier était trop sucrée m’a simplement amenée à diminuer la proportion de sucre, pourtant
équivalente à la préparation des autres liqueurs.
Tous s’accordent à dire qu’une liqueur servie fraîche se savoure avec encore plus de plaisir.
En effet, la liqueur se réchauffant en bouche, exhale alors toute sa palette d’arôme et de saveur.
Il y a toujours aussi l’œil attiré par la forme des bouteilles : conique pour l’une, récupération de bouteilles d’Orangina pour l’autre – aux rondeurs
particulièrement reconnaissable.
Contacts avec les exposants
L’arrivée de chacun est toujours animée : le défilé des véhicules et leur déchargement, après la quête de son emplacement.
On se rencontre, on se reconnait, on se salue, on est content de se retrouver, on se demande auprès de qui on sera installé.
On se consacre d’abord à son stand, on veut être prêt à l’heure, et puis on va aider à côté pour installer la tonnelle ou porter les cartons,
disposer une nappe, accrocher un panneau, emprunter ne paire de ciseaux, un bout de ficelle.
Il reste ¼ d’heure avant l’ouverture des festivités, on s’offre un café, on fait vite le tour des étals pour terminer de dire bonjour, voir les produits,
se laisser tenter, découvrir les nouveautés de l’un, de l’autre, lui demander où il a commandé ses nouveaux folders, où il a trouvé ce joli
présentoir, on demande des nouvelles de la famille, des résultats du dernier salon, des dates à venir.
Le soir, on échange nos impressions, on fait le bilan de la journée, on se retrouve autour d’un verre, on décide parfois d’aller manger ensemble,
on a parfois envie de rentrer, après une journée bien remplie et un petit coup de main est toujours bien apprécié.
Contact avec les organisateurs
Je n’oublie pas le travail des organisateurs, en amont et tout au long de l’année pour créer l’événement.
Cela va de la réservation de la salle ou de la localisation, en passant par les autorisations et la sécurité.
Il faut d’abord un carnet d’adresses bien fourni pour contacter chaque participant, des conditions accueillantes pour tous : autant les visiteurs
que les exposants.
D’un événement à l’autre, on se retrouve dans une salle, à couvert, ou bien sur un marché, avec plus ou moins de matériel à disposition : table,
chaise, tonnelle, supports divers, eau, électricité, chauffage.
Chaque événement demande un battage médiatique via divers canaux : presse, émissions locales, flyers, réseaux sociaux, journaux locaux,
affiches, signalisation, bouche à oreille.
Un thème est parfois choisi et suggéré, un titre qui annonce le type de produits qui sera proposé.
On attire les familles avec des animations, la restauration, les facilités d’accès.
Les organisateurs proposent un panel de service, tout en restant attentif aux besoins de chacun autant au niveau de l’emplacement, que du
matériel à fournir, et en restant attentif à la non-concurrence entre produits équivalents.
Ce sont souvent des bénévoles qui donnent de leur temps pour leur association, leur club sportif ou leur entité.
C’est aussi lors d’un salon ou d’un marché que je recevrai une invitation pour un autre événement : parmi les visiteurs, il y a aussi des
organisateurs de diverses manifestations qui ont un contact direct avec les exposants et producteurs et qui peuvent apprécier, en situation,
l’intérêt du produit pour leurs prochains stands.
Contact avec les partenaires
C’est un lieu de contact privilégié avec les autres partenaires : un distributeur pour les liqueurs, un utilisateur, quelqu’un qui promotionne un
type de produit, ou la production locale.
C’est ainsi qu’au fil des ans, les liqueurs ont été ou sont à votre disposition dans l’assortiment de boutique comme une chèvrerie, une boucherie,
une épicerie fine, une sandwicherie, un groupe d’achat local.
Je pense aussi aux médias : un journaliste de presse publie un article dans la gazette locale ou
régionale et il y a un retour avec des contacts intéressés et intéressants. (la Nouvelle Gazette,
Proximag du 6 février 2013, )
C’est toujours sympathique aussi d’être filmé pour une émission qui parle de l’artisanat, des produits
de bouche, de la production locale.
Il y eut ainsi « Les ambassadeurs », émission de la RTBF, présentant le village de Feluy.
Le journal d’Antenne Centre qui a présenté le marché d’Ecaussines auquel je participais.
Partenaires locaux
Outre les réseaux sociaux, faciles d’accès et touchant le plus grand nombre, il y a aussi les
associations et pouvoirs publics qui soutiennent et promotionnent l’activité économique et
touristique de la région.
Je pense ainsi à « Hainaut, terre de goûts » et son site attractif et complet, qui fait le lien entre « petits
producteurs » et « événement de l’année » - la foire de Libramont, par exemple.
A la maison du tourisme de La Louvière qui ne manque jamais de propositions, proches des gens et avec toutes les facilités d’exposition.
Au GAL TRANSVERT, dont l’antenne de Bons Villers-Seneffe-Pont-à-Celles propose divers produits régionaux dans sa boutique.
Je pense à l’ASBL Communauté Urbaine du Centre qui crée des événements, invite aux manifestations, promotionnent les festivités.
Je remercie particulièrement la CUC pour le prix reçu en 2012 pour la liqueur de sauge – 8 produits de bouche ont été distingués : un fromage
de chèvre, une praline, une tarte, un sirop de fleur de sureau, une bière, un vin pétillant, un salami et donc, ma liqueur de sauge.
En plus de l’accueil du public, c’est aussi ce genre de récompense qui me conforte dans l’idée de continuer et d’évoluer.